Anonim

crédit: @ TonyTheTigersSon / Twenty20

Peu importe à quel point vous aimez votre patron, ce n'est jamais une relation d'égalité, il y aura toujours un différentiel de pouvoir. Cela ne signifie pas que tout le courant circule dans une direction. En fait, de nouvelles recherches confirment l’influence considérable des employés sur leurs dirigeants.

Ce n'est pas le genre de poids et d'autorité qui vient avec la négociation collective, mais les retombées peuvent être énormes. Des études récemment publiées par des psychologues britanniques, néerlandais et israéliens examinent le prétendu "côté obscur" des partisans et des dirigeants. L'attention des médias sur le sujet est principalement centrée sur les personnes responsables qui abusent de leur pouvoir, mais même un bon chef responsable de la mauvaise équipe peut faiblir.

Les résultats cherchent à nuancer l'organisation des entreprises. Les chercheurs soutiennent que la bonne combinaison de personnalités, même lorsque certaines sont endurcies par des "Traits de cauchemar" (malhonnêteté, désagrément et négligence), peut s'équilibrer pour créer des équipes productives. Nous savons déjà que différents styles de leadership peuvent s’affronter ou se compléter. Cette étude nous donne quelques détails sur ces combinaisons. Par exemple, il s’avère que des "suiveurs" jouissant d’une grande estime de soi peuvent en réalité amener les leaders psychopathes (oui, c’est une chose) à agir de manière moins intéressée.

Il n’existe pas de tableau magique permettant de déterminer précisément qui embaucher et où les placer pour une efficacité maximale. Mais cette recherche montre que l’influence va dans les deux sens sur le lieu de travail. Si vous vous battez avec votre patron, ne vous laissez pas trop décourager, vous aurez peut-être plus de pouvoir que vous ne le savez.

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