Table des matières:
- Commerce intérieur et extérieur
- Principaux ALE et unions douanières
- Compliqué mais gratuit
- Simple mais restrictif
Les pays se regroupent parfois pour former une zone de libre échange ou une union douanière afin de promouvoir le commerce. Cela se produit souvent avec des pays qui ont des frontières communes. Les deux types d'associations commerciales se ressemblent à bien des égards, mais ont une approche différente de la manière dont les partenaires commerciaux externes sont traités.
Commerce intérieur et extérieur
Les zones de libre-échange et les unions douanières éliminent barrières commerciales internes, tels que les tarifs et les quotas, sur les biens produits par ses membres. La différence fondamentale entre les accords de libre-échange et les unions douanières concerne le traitement des échanges avec des pays ou des groupes de commerce extérieurs. Chaque membre de la FTA définit ses propres commerce extérieur politique. En revanche, une union douanière impose des tarifs et des quotas uniformes au commerce extérieur pour tous ses membres.
Principaux ALE et unions douanières
L'ALENA - composé du Canada, des États-Unis et du Mexique - est un accord de premier plan. Les produits fabriqués aux États-Unis, par exemple, peuvent être importés en franchise de droits par le Canada et le Mexique. Cependant, chacun des trois pays membres définit sa propre politique commerciale pour les biens produits par d'autres pays extérieurs et des unions douanières.
L'union douanière la plus importante est l'Union européenne, composée de 28 pays. L'adhésion à l'Union européenne permet aux produits fabriqués par la Grande-Bretagne, par exemple, d'être importés en franchise de droits par la France - et par tous les autres membres de l'UE. Les marchandises produites par des pays extérieurs ou des unions douanières sont soumis aux mêmes tarifs et quotas importés par la Grande-Bretagne, la France ou l’un des 26 autres membres de l’UE.
Compliqué mais gratuit
Les membres des ALE sont libres d'établir des pactes commerciaux avec des partenaires commerciaux en dehors de l'ALE. Cela permet à un membre d'adapter ses politiques en matière de commerce extérieur afin de protéger certaines industries ou certains produits, ou de tirer parti de certaines caractéristiques de son économie. Cependant, les différents taux de droits de douane extérieurs entre les membres de l'ALE compliquent les échanges internes de biens produits entièrement ou partiellement à l'extérieur de l'association.
L’ALENA règle cette situation en stipulant que règles d'origine qui déterminent comment ces biens sont traités au sein du groupe.
Simple mais restrictif
La politique commune en matière de commerce extérieur d'une union douanière ouvre la voie à une plus grande liberté de circulation des produits importés de pays tiers entre les pays membres. Un widget importé des États-Unis en Allemagne paie le tarif extérieur commun de l'UE et peut ensuite être expédié en Italie ou vers l'un des 26 autres membres de l'UE en franchise de droits.
Parfois, cependant, un pays membre peut juger la politique commune du commerce extérieur restrictive. Il peut être contraint de facturer des tarifs plus élevés qu’il ne le ferait autrement.
Un membre de l'union douanière ne serait pas en mesure de négocier des accords commerciaux pour tirer parti de liens solides avec des pays extérieurs à l'union. La Grande-Bretagne, par exemple, ne peut pas négocier de conditions spéciales avec le Canada ou d'autres pays avec lesquels elle entretient des liens commerciaux de longue date.